Se donner le temps
Un oreiller se teste sur plusieurs nuits, le temps de s’y habituer. Privilégiez les oreillers munis d’un garnissage ajustable qui s’adaptent aux habitudes de sommeil et au besoin de soutien cervical de chacun. « Mes patients ont souvent besoin de quelques nuits d’adaptation avant de trouver le niveau de garnissage qui leur convient le mieux, explique Jonathan Bouchoucha. C’est lorsqu’ils ont trouvé cet équilibre entre besoin de soutien et de confort qu’ils se mettent à dormir nettement mieux ». D’où l’intérêt de l’oreiller personnalisable !
Tenir compte de sa position de sommeil
Ceux qui dorment sur le ventre doivent choisir un oreiller souple et fin (environ 5 cm d’épaisseur), afin que la tête reste dans le prolongement naturel de la colonne vertébrale, évitant toute tension musculaire ou torsion pendant le sommeil. Pour le sommeil sur le dos, l’oreiller doit être plus ferme, pour maintenir la nuque sans la casser. « Mais attention aux oreillers trop durs, souvent générateurs de migraines ! rappelle Jonathan Bouchoucha.
Là encore, la possibilité d’y ajouter un garnissage plus ou moins moelleux se révèle essentielle ». Enfin, ceux qui dorment sur le côté opteront pour un oreiller plus souple, capable d’englober, en plus de la tête, la nuque et les oreilles. Son rôle est de combler le vide entre la tête et le matelas, pour maintenir l’alignement naturel des cervicales.
Opter pour le bon format
L’oreiller carré, le plus répandu, est aussi celui qui offre le meilleur confort pour une session « relax » au lit. Il maintient la tête, mais aussi le haut du corps, et permet une relaxation optimale. L’oreiller rectangulaire, lui, moins encombrant, offre un meilleur alignement des vertèbres cervicales, et s’avère plus propice au sommeil profond. Il est également mieux adapté aux personnes de grande taille.
Adopter les bons réflexes d’entretien
Sans un entretien régulier, les oreillers peuvent rapidement devenir de véritables bouillons de culture : ils stockent, au fil des nuits, transpiration, peaux mortes, microbes... Pour éviter cette prolifération de bactéries, un réflexe à adopter : équiper l’oreiller d’une sous-taie et d’une taie en coton respirant, à changer toutes les semaines. L’oreiller, lui, doit être nettoyé tous les 10 mois environ : au pressing, pour la puissance de leurs machines, qu’il s’agisse d’un oreiller synthétique comme d’un modèle en plume. Enfin, au bout de trois ans maximum, l’oreiller doit être renouvelé. Pour ce faire, Wopilo propose des kits de renouvellement éco-responsables. Ils permettent de conserver le cœur en mousse à mémoire de forme de l’oreiller (dont la durée de vie atteint dix ans), et de ne changer que son garnissage.
Soulager d’éventuelles pathologies
« Se réveiller le matin courbaturé ou migraineux peut notamment être le signe d’un mauvais choix d’oreiller, déclare Jonathan Bouchoucha. En effet, la nuque et les cervicales peuvent souffrir de mauvaises positions et de contraintes inadaptées durant le sommeil, en lien avec un relâchement du cou qui n’est pas optimal. Il est alors essentiel de choisir l’oreiller adapté à ses douleurs : je conseille à mes patients souffrant d’arthrose cervicale ou de mal de dos chronique, d’essayer un oreiller ergonomique à mémoire de forme, offrant un soutien renforcé entre le cou et la colonne vertébrale, et assurant ainsi un meilleur confort et donc, un sommeil apaisé et ressourçant ». L’oreiller ergonomique peut également permettre de soulager ceux qui souffrent d’acouphènes : sa mousse viscoélastique s’adapte à la courbure de la tête et de la nuque et accompagne les mouvements, ce qui a pour effet de réduire durablement les tensions.